Situation financière : Motion votée au conseil d'administration du 15 décembre 2025

Publié le 18 décembre 2025 Mis à jour le 19 décembre 2025

Le Conseil d’administration de l’Université Paris Nanterre, réuni le lundi 15 décembre 2025, s’alarme d’une situation financière qui se dégrade structurellement. Il déplore en particulier le niveau très insuffisant de la subvention pour charges de service public (SCSP) allouée à l’établissement. En l’état, la SCSP annoncée pour 2026 ne permet pas à l’établissement d’assumer ses missions de service public jusqu’à la fin de l’année 2026.

Date(s)

le 15 décembre 2025

Le conseil d’administration de l’Université Paris Nanterre, réuni le 15 décembre 2025, s’alarme d’une situation financière qui se dégrade structurellement.    

Il déplore en particulier le niveau très insuffisant de la subvention pour charges de service public (SCSP) allouée à l’établissement. En l’état, la SCSP annoncée pour 2026 ne permet pas à l’établissement d’assumer ses missions de service public jusqu’à la fin de l’année 2026.  

Dans la suite des multiples alertes portées par la présidence de l’Université, le conseil d’administration demande instamment au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche d’accorder à l’Université Paris Nanterre les moyens nécessaires à la poursuite de ses activités. Il rappelle que le relèvement du plafond d’emplois de 113 ETPT qui a été obtenu ne s’est pas assorti de la masse salariale correspondante, entraînant mécaniquement une dégradation des indicateurs.  

Dans l’immédiat, il demande, a minima, un apport supplémentaire de SCSP soclée de 24 millions d’euros (12 millions en masse salariale et 12 millions en crédits de fonctionnement), afin de préserver l’Université Paris Nanterre d’un décrochage inéluctable de sa trajectoire financière, et de lui permettre d’élaborer un projet réaliste de retour à l’équilibre financier.  

Le conseil d’administration souligne par ailleurs la nécessité d'un soutien significatif à la maintenance et à la rénovation de l’important parc immobilier de l’Université, notamment afin d’éviter toute dégradation des matériaux susceptible d’entraîner un risque pour la santé des personnels et des étudiants.  Le conseil d'administration s’associe enfin à l’ensemble des motions et alertes des autres établissements pour déplorer que le Projet de loi de finances (PLF) 2026, tel qu’il actuellement discuté au Parlement, acte l’absence de compensations de mesures nationales et l’impossibilité de mener à bien la réforme des bourses pour les étudiants. Il est impératif que l’Etat garantisse un plan de financement à la hauteur des missions de service public dévolues aux Universités.  

Mis à jour le 19 décembre 2025