Version française / Annuaire du personnel
Charlotte De mouzon
Chercheur / Chercheuse
Fonction
Chercheur associé au Laboratoire Ethologie Cognition Développement
Coordonnées
- charlotte.demouzon@parisnanterre.fr
- Site personnel
- http://www.ethocat.com/
- Structure(s)
- LABORATOIRE ETHOLOGIE COGNITION DEVELOPPEMENT (LECD)
Discipline(s)
Neurosciences
Disciplines enseignées
UPN : Licence MRAC (Métiers de la Relation à l'Animal Compagnon)
Mes enseignements actuels intègrent, d’une part, des notions d’éthologie générale, telles que la théorie de l’Umwelt, les phénomènes d’empreinte et d’attachement, les mécanismes physiologiques impliqués dans l’expression des émotions et des comportements et, d'autre part, des modules sur les comportements du chat et les mécanismes de sa relation avec l’humain, avec une dimension directement appliquée au bien-être animal.
- Approche éthologique des espèces domestiques
- Méthodologie et pratique du consultant en comportement
Mes enseignements actuels intègrent, d’une part, des notions d’éthologie générale, telles que la théorie de l’Umwelt, les phénomènes d’empreinte et d’attachement, les mécanismes physiologiques impliqués dans l’expression des émotions et des comportements et, d'autre part, des modules sur les comportements du chat et les mécanismes de sa relation avec l’humain, avec une dimension directement appliquée au bien-être animal.
Thèmes de recherche
Mécanismes de la relation humain - chat / Communication interspécifique / Bien-être animal
Dans la lignée des thématiques de recherches portées par le LECD, mes travaux s’inscrivent dans l’un des courants actuels de l’éthologie, qui interroge les relations entre l’espèce humaine et certaines autres espèces animales partageant son environnement. Ces relations sont abordées en portant une attention particulière aux aptitudes comportementales, émotionnelles et cognitives de l’animal non-humain. Mes recherches font référence aux mécanismes de régulation des comportements, ce que l’éthologie appelle les « causes proximales » du comportement. De ce fait, mes travaux se situent dans le champ disciplinaire des neurosciences comportementales.
Dans notre société contemporaine, beaucoup d’humains considèrent leurs compagnons non-humains comme des membres de la famille à part entière, voire comme leurs enfants. La recherche doit suivre cette tendance et s’attacher à appréhender les mécanismes de relations qui se construisent entre différentes espèces amenées à vivre ensemble. Les travaux menés pendant mon doctorat avaient pour objectif d’enrichir et d’approfondir les connaissances scientifiques sur l’éthologie du chat compagnon (Felis catus), afin de mieux appréhender ses besoins et réponses comportementales, au sein d’un environnement souvent imposé par l’humain. Nous avons porté un intérêt particulier à la communication vocale et visuelle qui peut se mettre en place entre ces deux espèces différentes qui partagent un même milieu - et doivent apprendre à communiquer efficacement pour cohabiter sereinement. Soucieux d’explorer aussi bien la perspective de l’humain que celle du chat, nous avons étudié, tour à tour, l’humain et le chat comme émetteur et récepteur des signaux de communication, afin d’appréhender la façon dont chacun s’exprime et décode les messages de l’autre. Nos études ont mis en évidence que les humains utilisent un discours spécifique pour s’adresser à leur compagnons félins, caractérisé par l’utilisation d’une voix plus aiguë. Nous avons également rapporté que les chats étaient plus attentifs à ce type de discours, mais seulement lorsqu’il était prononcé par leur compagnon humain, et non par un étranger. Dans une troisième étude, nous avons observé que les chats venaient plus volontiers au contact d’un humain peu familier si celui-ci proposait un signal bimodal (visuel et vocal) ou visuel unimodal, qu’un signal vocal unimodal. Enfin, dans une dernière étude considérant l’humain comme récepteur du signal, nous avons vu que les humains comprenaient mieux les chats dans leurs expressions bimodales et visuelles, que vocales seules.
Aujourd’hui chercheur associé au LECD, je poursuis l’exploration de cette relation sous l’angle de la communication humain – chat. Dans la lignée des dernier travaux menés pendant ma thèse, je m’attache à intégrer la notion de multimodalité dans mes questionnements. En effet, Les informations échangées dans le cadre de la communication peuvent être véhiculées à travers différents canaux de transmission : visuel, sonore, tactile, chimique et électrique. Les modes de communication peuvent donc être unimodaux (un seul canal de communication impliqué) ou multimodaux (plusieurs canaux utilisés). On parle alors de communication multimodale. Si les premiers travaux menés pendant mon doctorat ont exploré la communication vocale entre l’humain et le chat, les expériences suivantes ont intégré cette notion de multimodalité, en considérant à la fois des signaux visuels et des signaux vocaux. En effet, dans des conditions écologiques, la communication, qu’elle soit intraspécifique ou interspécifique, repose le plus souvent sur des signaux multimodaux. Ainsi, nous explorons actuellement l’importance des canaux tactile et chimique dans la communication chat - humain. En effet, les signaux tactiles et chimiques revêtent une importance fondamentale pour les chats, en particulier dans leur communication intraspécifique. Il nous paraît donc important de tenter de mieux comprendre comment ces canaux s’intègrent dans leur communication avec l’humain.
Publications scientifiques :
Dans la lignée des thématiques de recherches portées par le LECD, mes travaux s’inscrivent dans l’un des courants actuels de l’éthologie, qui interroge les relations entre l’espèce humaine et certaines autres espèces animales partageant son environnement. Ces relations sont abordées en portant une attention particulière aux aptitudes comportementales, émotionnelles et cognitives de l’animal non-humain. Mes recherches font référence aux mécanismes de régulation des comportements, ce que l’éthologie appelle les « causes proximales » du comportement. De ce fait, mes travaux se situent dans le champ disciplinaire des neurosciences comportementales.
Dans notre société contemporaine, beaucoup d’humains considèrent leurs compagnons non-humains comme des membres de la famille à part entière, voire comme leurs enfants. La recherche doit suivre cette tendance et s’attacher à appréhender les mécanismes de relations qui se construisent entre différentes espèces amenées à vivre ensemble. Les travaux menés pendant mon doctorat avaient pour objectif d’enrichir et d’approfondir les connaissances scientifiques sur l’éthologie du chat compagnon (Felis catus), afin de mieux appréhender ses besoins et réponses comportementales, au sein d’un environnement souvent imposé par l’humain. Nous avons porté un intérêt particulier à la communication vocale et visuelle qui peut se mettre en place entre ces deux espèces différentes qui partagent un même milieu - et doivent apprendre à communiquer efficacement pour cohabiter sereinement. Soucieux d’explorer aussi bien la perspective de l’humain que celle du chat, nous avons étudié, tour à tour, l’humain et le chat comme émetteur et récepteur des signaux de communication, afin d’appréhender la façon dont chacun s’exprime et décode les messages de l’autre. Nos études ont mis en évidence que les humains utilisent un discours spécifique pour s’adresser à leur compagnons félins, caractérisé par l’utilisation d’une voix plus aiguë. Nous avons également rapporté que les chats étaient plus attentifs à ce type de discours, mais seulement lorsqu’il était prononcé par leur compagnon humain, et non par un étranger. Dans une troisième étude, nous avons observé que les chats venaient plus volontiers au contact d’un humain peu familier si celui-ci proposait un signal bimodal (visuel et vocal) ou visuel unimodal, qu’un signal vocal unimodal. Enfin, dans une dernière étude considérant l’humain comme récepteur du signal, nous avons vu que les humains comprenaient mieux les chats dans leurs expressions bimodales et visuelles, que vocales seules.
Aujourd’hui chercheur associé au LECD, je poursuis l’exploration de cette relation sous l’angle de la communication humain – chat. Dans la lignée des dernier travaux menés pendant ma thèse, je m’attache à intégrer la notion de multimodalité dans mes questionnements. En effet, Les informations échangées dans le cadre de la communication peuvent être véhiculées à travers différents canaux de transmission : visuel, sonore, tactile, chimique et électrique. Les modes de communication peuvent donc être unimodaux (un seul canal de communication impliqué) ou multimodaux (plusieurs canaux utilisés). On parle alors de communication multimodale. Si les premiers travaux menés pendant mon doctorat ont exploré la communication vocale entre l’humain et le chat, les expériences suivantes ont intégré cette notion de multimodalité, en considérant à la fois des signaux visuels et des signaux vocaux. En effet, dans des conditions écologiques, la communication, qu’elle soit intraspécifique ou interspécifique, repose le plus souvent sur des signaux multimodaux. Ainsi, nous explorons actuellement l’importance des canaux tactile et chimique dans la communication chat - humain. En effet, les signaux tactiles et chimiques revêtent une importance fondamentale pour les chats, en particulier dans leur communication intraspécifique. Il nous paraît donc important de tenter de mieux comprendre comment ces canaux s’intègrent dans leur communication avec l’humain.
Publications scientifiques :
de Mouzon, C., Di-Stasi, R., & Leboucher, G. (2024). Human perception of cats' communicative cues: human-cat communication goes multimodal. Applied Animal Behaviour Science 270: 106137 https://doi.org/10.1016/j.applanim.2023.106137 - Impact Factor: 2.3
de Mouzon, C. & Leboucher, G. (2023). Multimodal Communication in the Human–Cat Relationship: A Pilot Study. Animals 13: 1528. https://doi.org/10.3390/ani13091528 - Impact Factor: 3.23
de Mouzon, C., Gilbert, C., Di-Stasi, R. & Leboucher, G. (2022). How’s my kitty? Acoustic parameters of cat-directed speech in human-cat interactions. Behavioural Processes 203:104755. https://doi.org/10.1016/j.beproc.2022.104755- Impact Factor: 1.73
de Mouzon, C., Gonthier, M. & Leboucher, G. (2022). Discrimination of cat-directed speech from human-directed speech in a population of indoor companion cats (Felis catus). Animal Cognition 26: 611–619. https://doi.org/10.1007/s10071-022-01674-w - Impact factor : 2.9
Curriculum Vitae
Mis à jour le 01 novembre 2024