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La mésologie, pourquoi et pour quoi faire ?
Augustin Berque
Publié le 2 juillet 2014 – Mis à jour le 21 mars 2017
Sous la direction d'Augustin Berque - La mésologie, pourquoi et pour quoi faire ? - Collection « Essais & conférences », Presses universitaires de Université Paris Nanterre
ISBN : 978-2-84016-188-2
80 pages
Prix : 10€
Format : 13,3 x 20
Définie en 1848 comme science des milieux, la mésologie est née des travaux d’un disciple d’Auguste Comte, le médecin Charles Robin. Sous l’influence de la phénoménologie, elle a été refondée sur d’autres bases au xxe siècle par le naturaliste Jakob von Uexküll – précurseur de l’éthologie et de la biosémiotique – et par le philosophe Tetsurô Watsuji.
Tous deux – Uexküll au niveau du vivant en général, Watsuji à celui de l’humain en particulier – introduisent un double principe : d’une part, dans sa relation à l’environnement, l’être n’est pas un objet, mais un sujet qui interprète activement l’environnement pour en élaborer son milieu propre ; d’autre part, le milieu ne doit pas être confondu avec le donné brut de l’environnement. L’environnement fait l’objet de l’écologie, le milieu celui de la mésologie.
Il y a urgence à réembrayer rationnellement l’existence humaine à l’environnement. À force de s’abstraire du monde-objet qu’il s’est donné par le dualisme, le sujet moderne en vient à risquer de se supprimer lui-même. Il a commencé à le faire en ravageant l’environnement qui fonde son propre milieu. Sans mésologie, notre glorieux Anthropocène pourrait bien être bref…
Sommaire
80 pages
Prix : 10€
Format : 13,3 x 20
Définie en 1848 comme science des milieux, la mésologie est née des travaux d’un disciple d’Auguste Comte, le médecin Charles Robin. Sous l’influence de la phénoménologie, elle a été refondée sur d’autres bases au xxe siècle par le naturaliste Jakob von Uexküll – précurseur de l’éthologie et de la biosémiotique – et par le philosophe Tetsurô Watsuji.
Tous deux – Uexküll au niveau du vivant en général, Watsuji à celui de l’humain en particulier – introduisent un double principe : d’une part, dans sa relation à l’environnement, l’être n’est pas un objet, mais un sujet qui interprète activement l’environnement pour en élaborer son milieu propre ; d’autre part, le milieu ne doit pas être confondu avec le donné brut de l’environnement. L’environnement fait l’objet de l’écologie, le milieu celui de la mésologie.
Il y a urgence à réembrayer rationnellement l’existence humaine à l’environnement. À force de s’abstraire du monde-objet qu’il s’est donné par le dualisme, le sujet moderne en vient à risquer de se supprimer lui-même. Il a commencé à le faire en ravageant l’environnement qui fonde son propre milieu. Sans mésologie, notre glorieux Anthropocène pourrait bien être bref…
Sommaire
- L’incompréhension première
- Le legs du bonze galopant
- La médiance
- La trajection
- Les deux âges de la mésologie
- Les chaînes trajectives
- La mésologie, pour quoi faire ?
Mis à jour le 21 mars 2017