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Max Aub. Journal de Djelfa

Publié le 9 avril 2009 Mis à jour le 12 mai 2017

Traduit de l'espagnol par Bernard Sicot. Edition bilingue. Ed. Mare Nostrum, collection "Terra incognita"

Etude préliminaire et notes par Bernard Sicot.

Voici un livre qui, en France, pourra surprendre, éventuellement gêner ou même déplaire car il renvoie à l'un des épisodes les plus sombres de son histoire récente : les camps d'internement durant la Deuxième Guerre mondiale en Afrique du Nord.
Ecrivain espagnol d'origine française et étranger indésirable, Max Aub (Paris 1902-Mexico 1973) fut prisonnier au camp de Djelfa du 28 novembre 1941 au 18 mai 1942. Il y écrivit une centaine de poèmes qui disent l'exil, l'injustice, la violence, la souffrance, la mort mais aussi la solidarité, la vie et l'espérance. Dans son exil au Mexique, l'auteur publia d'abord, en 1944, vingt-sept de ces poèmes sous le titre Journal de Djelfa [Diario de Djelfa]. Lors de sa deuxième édition, en 1970, le recueil s'enrichit de vingt poèmes supplémentaires.

L'édition bilingue, publiée ici, inclut la première traduction française de ces vers écrits en captivité. Elle est accompagnée d'une étude préliminaire et, en fin de volume, de notes qui en facilitent la lecture. Il s'agit, sur le livre et sur le camp, d'un ensemble d'informations très éclairantes.

Bernard Sicot est professeur de littérature espagnole à l'Université Paris Nanterre.

Mis à jour le 12 mai 2017