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La tragédie espagnole et son contexte européen (XVIe-XVIIe siècles). Circulation des modèles et renouvellement des formes

Publié le 6 septembre 2013 Mis à jour le 6 septembre 2013

De Hélène TROPÉ et Christophe COUDERC - Ed. Presses Sorbonne Nouvelle

Ouvrage au concours externe de l’Agrégation du second degré (2013 et 2014), section langues vivantes étrangères : espagnol

Cet ouvrage entend réfuter les thèses de l’impossibilité de la tragédie dans l’Espagne du Siècle d’or, de son extinction après une série d’expérimentations à la fin du XVIe siècle, ou encore de la singularité du théâtre espagnol comme expression d’un génie national rétif au tragique. En plaçant le théâtre espagnol dans son contexte européen, les études ici rassemblées permettent aussi d’interroger à nouveaux frais tout un pan de l’histoire du théâtre occidental antérieur au néoclassicisme à la française, passablement tardif, auquel on continue de rapporter trop vite toute la tragédie moderne.

Marginalisés a posteriori par une pensée critique qui privilégiait la règle, le précepte et la classification, un autre théâtre et une autre tragédie ont bien été possibles en Europe : tragédie de l’excès, du mauvais goût, de la violence ; tragédie, surtout, marquée du sceau de l’impureté et de l’hybridité génériques, que l’on retrouve, dans des proportions variables et avec des ingrédients divers, dans les textes de théâtre ici évoqués, qu’il s’agisse des premières expérimentations italiennes, des essais en portugais (Castro), du théâtre de l’échafaud ou de celui que l’on appelle baroque en France, ou, enfin, de la variante tragique de la Comedia nueva espagnole pratiquée par des auteurs comme Virués, Lope de Vega ou Calderón.

Mis à jour le 06 septembre 2013