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Blaise Cendrars. Partir

Publié le 2 mars 2011 Mis à jour le 12 mai 2017

Édition établie et présentée par Claude Leroy ed. Gallimard

Qu'est-ce que la bourlingue pour Blaise Cendrars (1887-1961) ? Plus que l'amour des voyages, c'est le démon du départ qui le pousse à prendre la route. Dès l'invention de son pseudonyme en 1912, le poète de la Prose du Transsibérien a mêlé le rêve à la vie pour se construire une légende et s'en faire une demeure. À quoi bon partir, à quoi bon écrire, si ce n'est pour renaître ? La diversité de ses livres (poèmes, romans, nouvelles, mémoires), comme son enthousiasme pour la peinture, le cinéma, la publicité, le journalisme, la photographie ou la radio, révèlent un créateur en mouvement perpétuel, qui a toujours laissé son œuvre ouverte. Sous le plaisir de rompre se relance à chaque fois, comme un geste mythique, l'amour des commencements.
  
Claude Leroy est professeur émérite de littérature française (XXe siècle) à l'Université Paris Nanterre, où il a dirigé le Centre des Sciences de la littérature française.  Il a dirigé l'édition des œuvres complètes de Cendrars chez Denoël (Tout autour d'aujourd'hui, 15 vol., 2001-2006) et récemment publié Éros géographe (Septentrion, 2010).

Ce volume contient :
I. Poèmes : Du monde entier, comprenant : Les Pâques à New York, 1912 Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France, 1913 Le Panama ou les aventures de mes sept oncles, 1918 Feuilles de route suivi de Sud-Américaines, 1924-1928 II. Romans : L'Or. La merveilleuse histoire du général Johann August Suter, 1925 Moravagine, 1926 La Fin du monde filmée par l'Ange N.-D., 1919 Dan Yack, 1929 III. Nouvelles, 1938 : « Le Rayon vert » « Fébronio (Magia sexualis) » « La Femme aimée » 1940 : « L'Amiral » IV. Mémoires : Une nuit dans la forêt. Premier fragment d'une autobiographie, 1929 Vol à voile. Prochronie, 1932 Bourlinguer, 1948 La Tour Eiffel sidérale, 1949

Mis à jour le 12 mai 2017