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Le théâtre révolutionnaire de 1789 à 1794. La déchristianisation sur les planches

Publié le 3 avril 2009 Mis à jour le 12 mai 2017

Auteur : Suzanne J. Bérard. Ed.Presses Universitaires de l'Université Paris Nanterre

Pour les théâtres parisiens, la prise de la Bastille s'est traduite par un changement de public et de style. Le théâtre, devenu populaire, n'est plus sous le contrôle de la censure royale seulement préoccupée d'éviter tout sujet politique, mais sous une censure citoyenne cherchant à diffuser les idées nouvelles. On voit alors apparaître des drames avec évolutions patriotiques, des chants et des danses, des pièces héroï-nationales à grand spectacle et musique militaire ainsi que des mélodrames pantomi-lyriques ou divertissements patriotiques.
Ces formes de spectacles ne survivront pas à la Révolution et n'ont été préservées que par les archives de quelques collectionneurs. Ce mouvement théâtral reste peu connu et la plupart de ces pièces, de qualité médiocre, ne méritent pas une reprise. Mais leur étude d'un point de vue historique et sociologique illustre l'évolution de la pensée révolutionnaire. Ce théâtre a été l'un des outils de la déchristianisation qui a conduit au culte de l'Être Suprême.
Après avoir consacré plusieurs études au théâtre révolutionnaire, Suzanne Bérard analyse ici l'évolution de la pensée antireligieuse dans les théâtres de Paris de 1789 à 1794. Son propos est illustré par la réédition de trois pièces rares : L'Office du mort, La Journée du vatican et Le Tombeau des imposteurs.

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Mis à jour le 12 mai 2017