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Montrer les violences extrêmes

Publié le 27 novembre 2012 Mis à jour le 30 juin 2021

Sous la direction d'Annette Becker et Octave Debary - Creaphis Editions

Textes de Claire Angelini, Vincent Auzas, Annette Becker, Anne Bourgon, Philippe Braunstein, Jean-Baptiste Clais, Octave Debary, Jochen Gerz, Marc-Olivier Gonseth, Nina Gorgus, Philippe Mesnard, Liza Nguyen, Natacha Nisic, Marianne Petit, Catherine Perret, Adeline Rispal, Isabelle Rivé-Doré, François Soulages, Sophie Wahnich.

Comment montre-t-on aujourd’hui les différents temps de la Shoah ou les événements du 11-Septembre, les lieux tels l’ancienne gare de déportation de Bobigny, le camp de Rivesaltes, le lieu de torture de Tuol Sen ? Comment historiciser la douleur des conflits ? Peut-on présenter la guerre des siècles passés comme un art au Louvre ? Est-il possible de créer à partir de ce qui reste, d’Auschwitz-Birkenau aux poignées de terres rapportées du Viet Nam ? Peut-on faire une théorie de la violence de masse, théoriser son existence ? Peut-on prétendre partager ce qui relève dans nos sociétés désormais d’un non-vécu ? Penser les destructions guerrières, les génocides, les exterminations, mais également leur retentissement, leur transmission, la résonance de ces mémoires meurtries pour lesquelles l’apaisement semble échapper.

Annette Becker est professeur en cultures de guerre à l’Université Paris Nanterre et membre de l’Institut universitaire de France.

Octave Debary est maître de conférences à l’Université Paris Descartes. Il travaille sur la mémoire et les restes.

 

Mis à jour le 30 juin 2021