Christophe Martin, ed. Gallimard, Coll. Foliothèque, 235 p.
« À schématiser quelque peu, on pourrait dire qu'en faisant de sa Religieuse la "plus effrayante satire des couvents" Diderot a opéré une sorte d'hybridation entre deux types de traitement du motif claustral, jusqu'alors assez nettement distincts : un traitement satirique et volontiers licencieux ; et un traitement sérieux et pathétique. De cette hybridation découle, au moins partiellement, la richesse et l'ambiguïté de l'oeuvre. »