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Figures de la mort dans la littérature de la langue espagnole

Sous la direction d’Amadeo Lopez, professeur émérite et de Béatrice Ménard, maître de conférences en espagnol

Publié le 9 janvier 2009 Mis à jour le 12 mai 2017

Publication du CRIAA, Centre de Recherches Ibériques et Ibéro-américaines, Presses Universitaires de l'Université Paris Nanterre



Le 6e tome des Travaux et Recherches du GRELPP - Groupe de Recherches en Littérature, Psychanalyse et Philosophie - constitue les Actes du 3e Colloque International organisé à l'Université Paris Nanterre, du 26 au 28 janvier 2006, sur « Figures de la mort dans la littérature de langue espagnole ». Les communications rassemblées dans ces Actes proposent une approche des œuvres littéraires sous un angle psychanalytique et/ou philosophique. Ces travaux mettent en relief, à travers l'étude d'œuvres précises, un grand nombre de figures de la mort dans la littérature espagnole et hispano-américaine, du Moyen Âge à nos jours. Ils font apparaître la grande acuité avec laquelle les romanciers, poètes et dramaturges de langue espagnole traitent de la mort, abordée selon plusieurs optiques révélatrices de diverses attitudes de l'homme devant son devenir ultime.
Ces articles sont regroupés en 6 parties, en fonction de la figure saillante de la mort qu'ils analysent, en tenant compte de ses implications existentielles et ontologiques : banalisation de la mort et angoisse, deuil et mélancolie, meurtre du père, la mort-propre comme horizon de l'être-pour-la-fin, écriture et catharsis, sens et non-sens. La 1re partie examine les stratégies par lesquelles les écrivains banalisent la mort pour maîtriser l'angoisse qui les étreint ; la 2e souligne la difficulté du travail de deuil et les effets ravageurs de la mélancolie ; la 3e révèle la force de la pulsion de mort qui s'oppose à la loi du père ; la 4e met en exergue la dimension tragique de la mort en première personne ; la 5e insiste sur le rôle cathartique de l'écriture dans sa tentative de récupération de l'objet perdu et la 6e montre à quel point la mort, par son pouvoir négateur, suscite une profonde interrogation sur le sens de la vie. L'ensemble des textes fait apparaître combien l'écriture s'élève contre la mort, dans une tentative de récupération de l'objet perdu par l'intermédiaire du langage, mis au service de la mémoire afin que le néant n'ait pas le dernier mot.

Mis à jour le 12 mai 2017